Sarkozy veut
une "police moderne" Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir "une police moderne" lors de la présentation par la BAC du nouvel équipement de télésurveillance.
La BAC a présenté au ministre et à la presse son nouvel équipement de télésurveillance embarquée, avec deux systèmes en expérimentation: deux caméras installées à l'avant et à l'arrière des voitures, ou une caméra à l'avant complétée par une caméra mobile (kit piéton) portée par un agent au bouton de sa veste.
Nicolas Sarkozy veut une "police moderne", "à l'abri de toute polémique". Le ministre de l'Intérieur a assisté mardi 20 septembre au soir à une démonstration par la Brigade anti-criminalité de nuit (BAC-Nuit) d'un nouveau système de caméra embarquée et d'une nouvelle arme non létale, le pistolet à impulsions électriques.
Cette visite au centre de police de Bessières, dans le 17e arrondissement à Paris, a également donné l'occasion au ministre d'évoquer sa lutte contre le terrorisme et l'immigration clandestine, en évitant soigneusement toute polémique politique sur les rivalités au sein de l'UMP.
Nouvel équipement :La BAC a présenté au ministre et à la presse son nouvel équipement de télésurveillance embarquée, avec deux systèmes en expérimentation: deux caméras installées à l'avant et à l'arrière des voitures, ou une caméra à l'avant complétée par une caméra mobile (kit piéton) portée par un agent au bouton de sa veste.
Les fonctionnaires ont fait une démonstration du pistolet à impulsions électriques, aux allures futuristes. Equipée d'un éclairage, d'un laser destiné à désigner la cible et d'une mini-caméra, cette arme permet de paralyser un individu durant cinq secondes pour le mettre hors d'état de nuire.
"L'enjeu pour nous est d'être une police moderne (...) qui peut travailler en toute sécurité", a déclaré Nicolas Sarkozy au terme d'une démonstration des nouveaux équipements. "En même temps, c'est une police moderne qui est à l'abri de toute polémique."
"Renforcer la protection" :L'objectif à terme est d'équiper "d'ici un an" toutes les BAC de caméras embarquées. "Les interventions, les arrestations, seront filmées", a assuré le ministre. "La meilleure façon d'éviter les polémiques, c'est qu'au moment d'une arrestation, (...) il y ait une trace visuelle qui permette à chacun de faire valoir ses arguments", a-t-il ajouté, promettant leur généralisation dans les compagnies qui interviennent "contre les violences urbaines".
Saluant aussi l'utilisation des nouveaux pistolets, Nicolas Sarkozy a noté qu'elles permettent "de renforcer la protection des fonctionnaires et d'être plus efficaces", donc "plus économes en termes d'effectifs".
Ces pistolets ont été testés depuis le moins de juin par les fonctionnaires de la BAC, qui disposent d'une quinzaine de ces armes. "Nous en aurons une centaine d'ici quelques semaines. (...) si le test est efficient, on le généralisera", a-t-il expliqué.
Toutefois, ils ne remplaceront pas les flashballs, autres armes non létales également mises en place en 2002 par Nicolas Sarkozy pour qui "le flashball a son utilité": "il sert toutes les nuits."
Nicolas Sarkozy a profité de l'occasion pour évoquer également la situation des immigrés sans-papiers expulsés de France, revenant sur le cas de Guy Effeye, un Camerounais de 19 ans à qui le ministère de l'Intérieur a exceptionnellement accordé un titre de séjour provisoire à la suite d'un refus d'embarquer.
Réponse indirecte :"J'ai regardé le dossier avec beaucoup d'attention, extrêmement précisément et j'ai considéré qu'il n'y avait pas lieu à procéder à l'expulsion car il y avait un certain nombre de zones d'ombre sur lesquelles je souhaite avoir d'autres renseignements", a-t-il déclaré, sans fournir d'autres détails.
Mais la règle c'est que "quand on n'a pas de papiers, on est expulsé", a-t-il rappelé, tout en admettant l'existence de "situations particulières" nécessitant des "mesures de clémence". "Il faut toujours garder un peu de souplesse", a-t-il assuré, affirmant que "chaque dossier sensible remonte sur mon bureau".
Interrogé sur l'interpellation de six hommes lundi matin en Seine-Saint-Denis dans le cadre de l'enquête sur l'envoi de volontaires français en Irak, le ministre de l'Intérieur a souligné que "la chose la plus difficile pour nous, c'est de procéder à l'arrestation au bon moment, avant le drame". "Nous essayons de travailler le plus en amont possible", a-t-il conclu.
Lundi, Jean-Louis Debré avait reproché à Nicolas Sarkozy "d'être ministre le jour, et le soir gêner l'action du gouvernement". Le déplacement nocturne du ministre de l'Intérieur mardi soir lui a en quelque sorte donné l'occasion de répondre au président de l'Assemblée nationale, tour en refusant de réagir directement à ses propos.
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Sujet: BAC de nuit et le système de caméra embarquée 
